le désert mauve






le désert mauve


Gabrielle HB et Charline Dally forment le duo le désert mauve. Inspiré par le roman éponyme de la poète Nicole Brossard, le désert mauve développe une relation sensible entre les sons et les images, à travers des œuvres vidéo et des performances qui oscillent entre paysages fluides, horizons infinis et danses microscopiques. Les tableaux abstraits que Charline Dally crée par l’entremise de la modélisation 3D et de la synthèse modulaire vidéo analogique, se caractérisent par des images lo-fi fluides et scintillantes, jouant avec nos modalités perceptives. Elle s’inspire des pratiques pionnières d’Hilma af Klint, des Vasulka, de Tauba Auerbach et du courant de pensée hydroféministe. Au plan sonore, Gabrielle HB conçoit des espaces minimaux et enveloppants, misant sur la précision des gestes et la concision des systèmes utilisés. À l’aide de synthèse analogique, de voix et d’outils numériques, elle s’inspire du travail d’Éliane Radigue, de Suzanne Ciani et de Pauline Oliveros et compose des plages souples et lumineuses, délibérément lentes.

Elles ont présenté des performances audiovisuelles pour le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée du Bas-Saint-Laurent, au festival MUTEK (Canada, Espagne, Argentine), à la Société des arts technologiques, à la Grande rencontres des arts médiatiques en Gaspésie (Percé), Noviembre Electrónico (Buenos Aires), ainsi que des œuvres vidéo au Musée d’art de Joliette, au Ann Arbor Film Festival (Michigan), au Beijing International Short Film Festival (Pékin), aux Rendez-vous Québec Cinéma (Montréal), Light Matter (New York), et à l’Athens Digital Arts Festival (Athènes). Elles sont membres de perte de signal et ont fait partie de la cohorte AMPLIFY D.A.I.


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Gabrielle HB and Charline Dally form the duo le désert mauve. Inspired by the eponymous novel by poet Nicole Brossard, le désert mauve develops a sensitive relationship between sound and image through video works and performances, which shift back and forth between fluid landscapes, infinite horizons, and microscopic dances. Charline Dally’s abstract tableaux, created using 3D modelling and modular analog video synthesis, feature fluid, sparkling lo-fi images that play with our perception. Her inspirations include the pioneering practices of Hilma af Klint, the Vasulkas, Tauba Auerbach, and the hydrofeminist movement. Sound artist Gabrielle HB designs minimalist, enveloping spaces using precise gestures and concise systems. Using analog synthesis, voice, and digital tools, she takes inspiration from composers Éliane Radigue, Suzanne Ciani, and Pauline Oliveros. Her compositions are supple, luminous, and deliberately slow.

They have presented audiovisual performances for the Musée d’art contemporain de Montréal, the Musée du Bas-Saint-Laurent, the MUTEK festival (Canada, Spain, Argentina), the Société des arts technologiques, at the Grande rencontres des arts médiatiques in Gaspésie (Percé), Noviembre Electrónico (Buenos Aires), and video works at the Musée d’art de Joliette, the Ann Arbor Film Festival (Michigan), the Beijing International Short Film Festival, Les Rendez-vous Québec Cinéma (Montréal), Light Matter (New York), and the Athens Digital Arts Festival. They are members at perte de signal and were part of AMPLIFY D.A.I. cohort.



coeur cristal (2025)

coeur cristal prend pour point de départ trois tableaux d’Hilma Af Klint, datant de 1915. Utilisés comme des partitions graphiques, certains symboles présents dans les tableaux comme la double spirale, la forme du coeur et la diffraction de la lumière blanche, se retrouvent dans l’oeuvre, et ont également inspiré l’écriture la narration, se situant entre le documentaire et le journal intime. 

oeuvre immersive conçue pour le dôme de la Satosphère - présenté pour la Nocturne du 60e du MAC - Musée d’Art contemporain de Montréal

partition lunaire (2024)

partition lunaire prend pour point de départ la vue microscopique dʼune olivine lunaire, prélevée lors de la mission Apollo 17, en 1972. Les traces quʼon y retrouve sʼapparentent à une écriture minérale que les chercheur·euse·s tentent de décrypter. On y décèle les histoires des impacts et des changements de températures que la pierre a traversés, sur une échelle de plusieurs dizaines de millions dʼannées. Cependant, ces lignes peuvent parfois sʼaltérer sous nos yeux, jusquʼà disparaître - un effacement induit par les manipulations des scientifiques. En zoomant sur la matière à lʼaide du microscope, il peut arriver que celle-ci ne supporte pas lʼintensité du faisceau dʼélectrons et quʼelle reforme sa structure de manière irréversible, effaçant alors les précieuses mémoires astrominéralogiques. Cette performance audiovisuelle est un voyage mystérieux à la temporalité dissolue, entre recherche scientifique et rêve éveillé, qui offre une interprétation de lʼétrange langage de la pierre.

dickinsonia: les archives sensibles (2023)

 [...] ce sont [...] des récits viscéraux, inscrits dans la chair mais presque inaudibles, que le collectif le désert mauve (Charline Dally [FR] et Gabrielle Harnois-Blouin [QC]) cherche à exprimer à travers la figure évanescente du Dinckinsonia, un organisme océanique vieux de 550 millions d’années dont le corps mou n’a laissé que très peu de fossiles. Comme Pauline Oliveros dans plusieurs de ses méditations, les deux artistes nous invitent à porter attention à ces sons intérieurs — réels, imaginaires ou dont on se souvient — qui, s’ils nous apparaissent d’abord comme du bruit, peuvent être la trace d’expériences enfouies et refoulées que l’on verrait remonter à la surface, potentiellement porteuses d’effets soignants.

extrait de la brochure d'exposition Retirez vos bouchons d'oreille, présentée au Musée d'art de Joliette. commissaires: Maud Jacquin et Anne-Marie St-Jean Aubre



mirage (2022)

Mirage explore les phénomènes optiques et sonores donnant l’illusion de nappes d’eau s’étendant à l’horizon, d’apparitions de vie soudaines à travers les champs granuleux. Cette performance se déploie autour d’un dispositif de synthèse audiovisuelle analogique et numérique, ainsi que de captations et d’altérations en temps réel. À travers les vibrations produites par un signal électrique, se discernent des traces aqueuses dont la nature énigmatique questionne notre rapport au réel.



oasis (2022)

D’un côté, un désert mauve au sable doux, à l’horizon fluide et infini. De l’autre, une forêt scintillante où l’on perçoit l’écho subtil des pas de présences invisibles. Au centre, l’Oasis, synthèse de ces deux écosystèmes et rencontre entre Echönymphia et le désert mauve.

Oasis est une conversation attentive entre les quatre artistes, qui mêlent leurs instruments respectifs - harpe, synthétiseurs, effets et modules vidéo - à des objets de verre soufflé qui agissent comme éléments d’un terrain de jeu commun.


présenté en première à MUTEK Montréal (2022)

microstars (2020)

microstars déploie un univers doux et ludique, explorant les relations sensibles entre les vibrations visuelles et sonores. Les tableaux vidéo abstraits que Charline Dally crée par l’entremise de la synthèse modulaire et de boucles de rétroaction se caractérisent par des nuances saturées et des lignes ondoyantes. Ils s’inspirent librement des pratiques pionnières de Lillian Schwartz et des Vasulkas. Sur le plan sonore, Gabrielle HB conçoit un espace minimal, misant sur la délicatesse du geste et une économie de moyens matériels. À l'aide de deux oscillateurs et d'un synthétiseur polyphonique, elle s'inspire du travail de Radigue, Ciani et Oliveros, composant des plages souples et lumineuses. Ensemble, les oscillations auditives et visuelles s’hybrident et se transforment à travers des progressions délibérément lentes qui produisent un effet quasi hypnotique et affectent nos modalités perceptives.

corps minéral (2020)


corps minéral propose une expérience introspective inspirée par la géologie, la science-fiction et les archives documentaires. Cette vidéo intègre une narration qui met en relation l’espace de nos vies et de nos expériences sensorielles avec des phénomènes géologiques à la temporalité incommensurable. Les strates de mémoire, qu’elles soient contenues dans la roche ou dans nos cellules, s’inscrivent dans un cycle allant de la sédimentation au désagrégement. L’œuvre invite à percevoir ces processus avec attention et empathie afin de considérer leur lenteur comme un moyen de guérir jusqu’aux plus profondes fractures.

« Il reste plusieurs formes de brûlures sur mes paupières… je n’ai jamais réussi à ne pas scruter le ciel directement… ses contours, sa hauteur, ses durées… combien de choses ?... j’ai oublié… »

live @ la lumière (2019)


performance audiovisuelle présentée en première à La lumière Collective, Montréal. 

VHS  disponibles chez Bleu Nuit Vidéo








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